Les problèmes de genou, fréquents et variés, requièrent le plus souvent une évaluation médicale pour décider de la conduite à tenir.
En clinique, le physiothérapeute rencontre des patients en première ligne ainsi que ceux qui lui sont référés par le médecin. Dans tous les cas, une évaluation sera effectuée. L’historique du problème sera investigué. Dans le cas d’un trauma, le mécanisme de la blessure est important à connaître: une torsion, un coup sur le côté ou un bruit perçu peut nous orienter sur une blessure ligamentaire ou méniscale. Une douleur survenue progressivement va plutôt pointer vers un problème de tendon, un syndrome fémoro-patellaire ou , chez une personne âgée, de l’arthrose.
Le comportement de la douleur au quotidien sera analysé: douleur à certains mouvements ou positions, dérobade ou douleur nocturne?
L’observation du genou servira à rechercher de l’oedème, la présence de chaleur, une déformation ou une assymétrie.
Les mouvements seront effectués. La capacité de s’accroupir ( le « squat » ) peut en dire long: l’exécution facile de ce mouvement élimine habituellement un atteinte grave. Les mouvements actifs, résistés et passifs seront importants pour détecter des problèmes musculaires ou tendineux, ainsi que les limitations articulaires. Ensuite viendront les tests « spéciaux »: Thessaly et McMurray pour les déchirures méniscales par exemple, valgus/varus et tiroirs pour les atteintes ligamentaires. La palpation des structures complètera l’examen.
Les informations tirées de l’examen nous préciseront le diagnostic et la conduite à suivre pour le traitement en physiothérapie, les exercices à planifier, le retour aux activités ou la nécessité d’investiguer plus loin ( imagerie ou radiographie ).
Ambroise Courteau physiothérapeute
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