Les tendons du corps humain se comportent comme des câbles reliant le muscle ( le moteur ) à son attache osseuse pour permettre le mouvement des articulations. C’est une structure extrêmement résistante à la tension. Lors de la course rapide, la tension générée au niveau du tendon d’achille peut atteindre 12 fois le poids du corps.
Le tendon est composé de fibres de collagène à plus de 70%. Ces fibres sont plutôt rigides dans le sens de la longueur. L’élastine, une fibre plus élastique compose environ 2 à 3% du tendon. L’arrangement de ces fibres, dans le sens de la longueur, comporte aussi des liens latéraux, ce qui permet au tendon lui-même de s’étirer de 4% en temps normal ( 8% d’étirement constituant la limite de rupture ).
Les cellules, surtout des fibroblastes, ont comme rôle principal, la fabrication des fibres de collagène et d’élastine. Elles ne composent que 2 à 3% de la masse du tendon et leur métabolisme est relativement lent. Chez un tendon adulte, le système d’énergie cellulaire principal sera anaérobique. Ce mode est bien adapté pour que le tendon supporte des tensions répétées et soutenues tout en minimisant le risque d’ischémie.
Cependant, ce lent métabolisme n’est pas idéal pour regénérer le tissu endommagé par une blessure. Cette regénération ( « turnover » ) des tissus essentiels à la mécanique du tendon est la plus lente, comparée aux autres tissus du système musculo-squelettique ligaments, os ou muscles.
Référence: Jozsa et Kannus, « Human Tendons » ed. Human Kinetics, ed
Ambroise Courteau pht
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