Au cours de mes quelque 30 ans de pratique, j’ai été à même de constater l’ampleur des maux reliés au cou, à la nuque, à l’épine dorsale et aux muscles lombaires. Qui n’en a pas souffert à un moment ou l’autre de sa vie ? On trouve sur le marché une panoplie impressionnante de médicaments. En phase aiguë, par exemple, les anti-inflammatoires et les relaxants musculaires sont très utiles. Mais ils ne règlent pas la source du problème.
Il existe un traitement éprouvé et reconnu à l’échelle internationale que notre clinique offre depuis la fin des années 1990 : l’approche McKenzie. Qu’est-ce qui fait le succès de cette approche dont nous avons été des pionniers dans notre région ?
Examen approfondi
D’abord, elle repose sur un examen clinique standardisé préalable qui est essentiel à l’interprétation de la situation particulière d’un patient. Ici, pas de raccourci ni d’approximation. Il faut connaître à fond l’histoire de votre douleur et identifier les mouvements et les positions qui peuvent l’aggraver ou la diminuer. On soumet donc le patient à des tests. Grâce à notre expertise développée au cours des quinze dernières années, nous pouvons par la suite déterminer le traitement le plus approprié pour vous.
Participation du patient
En fait, l’approche McKenzie constitue fondamentalement un « autotraitement », mais sous la supervision du physiothérapeute. Il s’agit là du second facteur d’efficacité. Les exercices que nous prescrivons permettront au patient de progresser entre les sessions de thérapie, ce qui accélérera la diminution des symptômes. Ce sont des techniques simples qui ne demandent pas d’équipements spécialisés.
En favorisant la prise en charge autonome du patient, Robin McKenzie, un Néo-Zélandais, se fait l’écho de la morale d’une fable de ce bon vieux La Fontaine : « Aide-toi, le ciel t’aidera. » La sagesse n’a pas de frontière.
