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Dans un récent article de l’Advanced physical therapy education institute ( www.aptei.com ), Bahram Jam, physiothérapeute Torontois, mentionne que les individus qui sont victimes de collisions arrières et ne sont pas dans le tort souffrent beaucoup plus que les individus responsables de l’accident.

Des données récentes de l’assurance auto de la Sasketchewan montrent que 89% des demandes d’indemnisation sont faites par les conducteurs « victimes » contre 11% pour les conducteurs responsables. Aussi, les conducteurs « responsables » récupèrent plus vite que les « victimes ». Une étude semblable au Royaume- Uni montrait une proportion de 4% de conducteurs fautifs pour 94% de conducteurs victimes concernant les demandes d’indemnisation.

Il semble que, basé sur nos instincts de survie, le cerveau évalue la valeur du danger perçu par nos sens. Quand l’évènement nous arrive sans notre consentement, la « valeur » du danger augmente notre perception sensorielle ( douleur….).

La victime se sent en colère, perçoit une injustice. Elle se plaindra plus, discutera plus avec son entourage, sera hypervigilante au sujet de tout les symptômes possibles et sera plus entourée médicalement (!).

Le conducteur « responsable » se sentira plus « stupide ou confondu en excuses. Il sera plus concerné par l’augmentation de sa prime d’assurance que de sa blessure et ne se sentira pas le droit de se plaindre. Il cherchera moins l’attention médicale ou d’opinion légale car il n’a personne à poursuivre.